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L'odyssée d'un Colibri
13 juillet 2020

12 juillet

Nous commençons par récupérer un peu en dormant une grosse heure. La marina del Sole de Licata est très bien abritée et très calme. Ça nous fait du bien après la cohue maltaise ! L’environnement n’est ni extraordinaire, ni désagréable. Les voisins de ponton sont souriants et aimables. Pour ma part, je n’ai évidemment rien remarqué, mais Brigitte note que la petite brune aux yeux bleus qui nous accueille au bureau de la capitainerie est particulièrement avenante, en plus de parler très correctement le français.

Comme d’habitude, on va se balader en ville. Elle est assez vieillotte, décrépie et raisonnablement sale pour une ville sicilienne. On n’y trouve pas de monuments ni de vestiges archéologiques spécialement intéressants, mais elle a son petit charme quand même. En passant par des ruelles désertes, nous grimpons jusqu’à une citadelle qui domine la ville et offre une belle vue sur la grande baie très ouverte.

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La descente assez raide se fait lentement pour ménager le genou encore fragile de Brigitte. On fait une pause à la terrasse d’un bistrot tenu par un papi super gentil qui nous raconte plein de choses en italien sans être particulièrement gêné par le fait que l’on n’y comprenne rien. Perrine se fait offrir un petit jouet en cadeau.

Après un repas rapide et une nouvelle petite sieste, nous réfléchissons à l’organisation de notre programme : nous sommes ici relativement proches d’Agrigente, desservi par une ligne de bus. Nous en profiterons donc pour aller visiter son site archéologique demain.

Via le portable de mon frère Jean qui lui rend visite aujourd’hui à l’hôpital de la Roche-sur-Yon, j’ai le grand plaisir d’échanger quelques mots avec Papa. Il est très affaibli mais il en a vu d’autres. Nous espérons très fort qu’il se remette au mieux et au plus vite pour pouvoir le voir fin août dans des conditions plus normales. C’est l’occasion de rappeler que c’est d’abord grâce à lui et à toutes nos croisières familiales en Bretagne et en Grèce que ses petits-enfants peuvent vivre actuellement cette belle expérience du voyage que nous effectuons. Courage, Papa !

Nous allons dîner dans un petit restaurant recommandé par un voisin de ponton français. Bon repas, bien qu’un peu trop arrosé par le gros pichet de vin local que nous avons commandé un peu vite en oubliant notre fatigue… La petite marche de retour vers le bateau est laborieuse, mais ça doit être le mal de terre…

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