9 juillet
Après notre premier aperçu de La Valette hier, nous quittons le bateau vers 9h pour l’explorer et la visiter plus en détail. Dans le bus, quand on demande 2 tickets adultes et 3 tickets enfants, le chauffeur nous réclame 10 euros. Hier, les chauffeurs nous avaient respectivement demandé 6,50€ à l’aller et seulement 4€ au retour. Pourquoi 10 € ce matin ? Mystère, mais la journée démarre mal.
Nous recommençons à nous balader dans les rues jusqu’au Museum of war.
La visite est intéressante : à travers son histoire militaire depuis le néolithique, on constate à quel point Malte a été disputée. Les pirates et la plupart des civilisations puis des nations méditerranéennes (plus la Grande-Bretagne) se sont arraché cette île stratégique, ce qui explique sa culture si particulière.
Les Arabes sont notamment passés par ici:
Les grands-maîtres de l'ordre ont laissé des influences de leurs nations d'origine:
Napoléon s'est approprié pour quelques années l'île qui se trouvait sur sa route vers la campagne d'Egypte.
Exemple de langue maltaise. A lire à voix haute le plus vite et distinctement possible:
En sortant du musée, nous trouvons un resto sympa où nous déjeunons rapidement. Nous avons prévu de visiter le palais des grands-maîtres de l’ordre (devenu le siège de la présidence de la République de Malte) et la cathédrale Saint-John. Malheureusement, ces deux monuments sont fermés au public sans explication particulière –mais visiblement pour cause de travaux. Nous tentons notre chance en nous dirigeant vers un autre musée. Fermé aussi. Idem pour les différentes "auberges" créées pour héberger et regrouper les chevaliers de l'ordre par "nationalité" (auberge de Provence, de Castille, d'Aragon, etc.).
Voilà. On a eu notre dose de promenade dans La Valette, tant sur les grandes artères que dans les petites ruelles.
Ulysse a bien aimé cette imposante fontaine au style vaguement fasciste, ça m'inquiète un peu:
Nous n’avons plus qu’à rentrer au bateau.
La fine équipe dans le bus:
Nous pensions consacrer au moins trois jours à visiter cette ville à fond mais, si les musées et monuments sont fermés, on peut déjà considérer qu’on a vu ce qu’on pouvait voir. Inutile de continuer à payer à prix d’or notre place de port plus longtemps. Nous décidons de quitter dès demain matin ce petit coin de paradis fiscal.