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L'odyssée d'un Colibri
13 mars 2020

Vendredi 13 mars (Ulysse)

Nous décidâmes de partir aujourd’hui de bon matin car nous n’avons pas du tout aimé l’impression que nous donna cette ville. Au programme météo, environ 10 nœuds de vent en travers, prochaine destination Siacca, arrivée en fin d’après-midi. Une navigation pas très intéressante. On tenta de pêcher, mais ce coup-ci sans succès. Nous croisâmes les gardes de côte, ils passèrent à côté mais sans nous contrôler. Durant la navigation, nous fûmes sous voiles et moteur, à une vitesse de 5 nœuds et demie. On arriva vers 16 heures à Siacca, un super accueil de la part du gérant de la capitainerie, il nous aida à nous amarrer au ponton et, quand nous sommes allés à la capitainerie, il nous a expliqué le nouveau fonctionnement en Italie :

- déjà, on n’a pas le droit d’aller se balader en ville

- on ne peut pas louer de voiture

-on ne peut aller à terre que 1 par 1 et seulement pour aller faire les courses.

Après ça, on se dit qu’il faut partir d’Italie le plus rapidement possible et donc tracer vers la Grèce. A 18 heures, moi, Héloïse et Perrine, on part jouer à un babyfoot qui se trouvait dans la capitainerie. Après à peine une minute de jeu, une voiture vient se garer pile devant la capitainerie, bizarre mais nous n’y prêtâmes pas plus d’attention que ça. Peu de temps après, le gars de la voiture descend et se dirige droit vers nous, il s’adresse ensuite à moi en me disant : « Tu padre qui ! »

Je n’ai pas mis longtemps à comprendre, il voulait que mon père vienne. J’ai donc obéi, je suis vite parti chercher Papa. Sauf que quand on est revenu, une autre voiture était présente. C’était celle des gardes côtes. Là aussi, on a vite compris : un peu plus tôt, Papa était parti voir où était le magasin pour pouvoir faire les courses plus tard, et un des habitants du village l’avait sans doute dénoncé aux garde-côtes. On les a emmenés au bateau et on s’est fait interroger sur notre voyage, dans quels ports on allait et de quel port on venait, et évidemment, ils ont pris nos papiers avant de partir. Ce soir, l’ambiance du bateau était triste, on a appris que la Grèce fermait ses frontières, et on savait que l’on devait rentrer en France.

[Héloïse:

II est 18h 30 le vendredi 13 à Sciacca. Alors que nous sommes en train de jouer au babyfoot, un monsieur vient nous voir et nous demande d’aller chercher Papa sur le bateau. Donc Ulysse va chercher Papa. Pendant ce temps, deux gardes- cote arrivent. Quand Papa arrive, on essaie de discuter. On finit par nous dire de rentrer au bateau. Bon, on rentre au bateau, suivis des gardes- côte. Ils nous demandent les papiers du bateau, nous posent plein de questions et finissent par nous dire qu’on n’aura pas le droit de descendre du bateau jusqu’à demain matin. Tout ça parce que papa était sorti du port et que quelqu’un l’avait vu et avait rapporté.]

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