Lundi 9 mars

Nouvelle journée de farniente à Carloforte. Pendant l’essentiel de la journée (jusque vers 15h30), le vent et les fréquentes averses limitent les activités. On reste à bord, on fait un peu d’école, on s’occupe.

En milieu d’après-midi, Thierry et Christine du catamaran Heol, ont la gentillesse de nous embarquer, Perrine et moi, dans leur voiture de location pour aller voir le phare du cap Sandalo sur la côte ouest. Le site est superbe et géologiquement curieux (feuilletage de granit et de roches volcaniques troué de cavités creusées par l’érosion). Cette petite île est vraiment séduisante.

Perrine dans la gueule du monstre

Non, nous ne sommes pas (encore) confinés à ce point. On s'est juste un peu trompé de chemin...

On finit la journée en rendant la politesse à Thierry et Christine pour l’apéro d’hier soir : ils viennent passer une bonne partie de la  soirée à bord et Brigitte s’essaie avec succès à la préparation du spritz. Discussions intéressantes et variées : mythologie grecque, développement de la sensibilité artistique dans l’éducation, coronavirus et ses conséquences pour nous, et sujets plus marins : choix d’annexe, de filet pour stocker les fruits et légumes, aventures de mer, etc.

Après le dîner, Brigitte, Ulysse et moi faisons une corvée de gazole. En effet, on veut partir demain mais sans trop savoir à quelle heure ni si la station-service du port sera ouverte. Après avoir vidé deux jerricans (2x20L) dans le réservoir, nous allons les remplir à la station-service « terrestre » située sur l’avenue qui longe le port –non sans quelques difficultés pour utiliser le distributeur automatique qui n’accepte que les billets et pas la carte. Retour au bateau avec nos 40L de réserve, et dodo.

Avant de dormir, mère et fille en pleine lecture.