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L'odyssée d'un Colibri
6 mars 2020

Vendredi 6 mars (Ulysse)

Vers 5 heures, je remets tout le génois car le vent faiblit.

Le soleil apparaît enfin, il est 7 heures. La navigation reste très agréable, on est tout le temps à 7 nœuds en vitesse et le vent souffle à 12 nœuds. Je réussis à somnoler 30 minutes dans le cockpit et quand je me réveille, on commence à apercevoir notre île.

Après encore 1 ou 2 heures de navigation, il se met soudain à pleuvoir et le vent baisse à moins de 6 nœuds. On enfile rapidement tout notre équipement imperméable et ensuite, tout a changé très vite : le vent se lève de nouveau, 10, 15, 20, 25, 30… nœuds ! On est en plein milieu d’un gros grain, il pleut énormément, le vent continue d’augmenter jusqu’à 36 nœuds et on est toujours toutes voiles dehors. On fait un gros départ au lof, le bateau gîte et on manque de peu de se coucher. On rentre toutes les voiles en vitesse en laissant un mouchoir de grand- voile. On est grand-largue et on à 37 nœuds en vent, des déferlantes apparaissent et nous avançons à 9 nœuds. Ça fait vraiment peur !

On aperçoit enfin du ciel bleu à l’horizon, c’est bientôt fini. Après 20 minutes dans le grain, on en sort et le vent souffle de nouveau normalement. Tout le monde reprend peu à peu ses esprits et on remarque qu’on est bientôt arrivé.

Le reste de la navigation et l’arrivée au port de Carloforte s’effectue correctement, il est 13 h 30. Tout le monde a faim et Perrine et Héloïse préparent donc un sandwich pour chacun. On décide de faire une grosse sieste pour récupérer avant d’aller à la capitainerie pour avoir le code wifi et le code des sanitaires. Je me précipite donc à la douche, ce que ça fait du bien de l’eau chaude ! La fin de soirée est simple : repos, dîner et dodo !

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