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L'odyssée d'un Colibri
26 février 2020

Mardi 25 février

On se réveille assez tard, vers 8h30. Encore une fois, on découvre notre environnement (dont on ne voyait strictement rien en arrivant de nuit) : pas grandiose mais pas désagréable non plus. L’endroit où nous sommes amarrés semble relativement éloigné du village dont on voit l’église en face. De part et d’autre du village, paysage classique du littoral du nord Sardaigne: plutôt aride et plat. Le site, sûrement très fréquenté en été, semble surtout assez désertique actuellement : de là où l’on est, on ne repère pas la moindre âme qui vive.

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On se prépare tranquillement, on met à sécher ce qui est encore humide de la navigation d’hier, on s’assure que le pavillon de courtoisie italien (hissé à la va-vite dans l’obscurité avant de me coucher) est bien fixé, et d’autres petites bricoles.

Les quelques pas que nous faisons sur le quai pour essayer de repérer sanitaires et bureau de la capitainerie nous entraînent devant une sorte de cabanon de plage qui fait office de secrétariat du port (dont le responsable nous fait comprendre qu’il n’est pas disponible tout de suite), puis vers le village dont l’accès n’est possible qu’après 20 minutes de marche en contournant tout le port. Les rues ne sont pas très animées non plus, mais les rares personnes rencontrées sont souriantes.

On passe devant une boutique / bazar qui présente en vitrine des petits radiateurs soufflants, comme celui qui nous sert dans la salle de bain à la maison et qu’on avait embarqué pour chauffer le carré quand on est au port, branchés sur du 220V, histoire d’économiser le pétrole. Sans surprise, ce petit radiateur électrique qui donnait déjà des signes de faiblesse à la maison  nous a lâchés dès Ajaccio. On s’en offre donc un neuf pour pas bien cher. Nous repérons un ou deux commerces qui nous permettront de compléter notre avitaillement si besoin. Au retour, le gars du port, après nous avoir reproché d’être arrivés de nuit et de nous être amarrés sans l’accord de personne ni aucune assistance, nous annonce un prix vraiment symbolique pour la place. Au moins, on sait que notre séjour ici ne fera pas trop mal à la caisse du bord.

En rentrant au bateau, les enfants se mettent au travail. Faudrait pas qu’ils se croient trop en vacances, ceux-là. Français et maths pour tout le monde jusqu’au déjeuner.

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Après-midi tranquille : lecture, petits bricolages à bord, jeux sur le quai pour les enfants, balade vers des petites criques derrière le port pour Brigitte et Perrine, et Ulysse part en trottinette refaire un tour dans le village, plus vivant que le matin car c’est jour de carnaval.

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Les enfants montent leurs trottinettes

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En fin de journée, les femmes du bord vont courageusement expérimenter les douches du port, sises dans des sortes de cabanes de plage peu engageantes.

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Pendant ce temps, j’écris sur ce blog. Comme on ne peut utiliser que le réseau Wifi du bureau du port à proximité de ce dernier, je m’installe avec l’ordi sur un banc devant la « capitainerie » dans la nuit tombante jusqu’à ce que j’aie trop froid aux doigts.

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Les filles reviennent enchantées de leurs douches et me persuadent d’y aller à mon tour. Je me suis lavé tous les jours à bord, mais ma dernière vraie douche remonte à mercredi dernier à Pérols. L’eau est bien chaude, c’est plus propre que ce que je craignais, et c’est vrai que ça fait du bien -à moi et peut-être encore plus à mon entourage.

Les enfants se remettent au travail pendant une grosse heure, et la soirée se termine tranquillement en ayant notamment le plaisir un peu surréaliste de parler au téléphone à ma collègue Cécile.

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Vacation téléphonique de Perrine avec ses copines jumelles Kim et Loann

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