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L'odyssée d'un Colibri
26 février 2020

Mercredi 26 février

Ce matin, la consultation de la météo ne nous enchante pas. Comme c’était déjà prévu, ça doit souffler fort aujourd’hui. Pas de problème, on est à l’abri. Le souci, c’est que ça va recommencer bientôt et que ce vent fort va lever une houle importante et durable. On voudrait quitter Stintino demain jeudi pour descendre au moins jusqu’à Alghero avec un vent d’ouest praticable, mais notre route passe nécessairement par l’étroit goulet qui sépare la Sardaigne de l’île d’Asinara. Dans ce goulet, la profondeur n’est que de 3 mètres. Avec une houle annoncée de 2 mètres dans les parages et un tirant d’eau d’1,80m, c’est plutôt risqué…

C’est sur ces considérations que nous partons faire une grande balade le long de la côte sur un sentier qui va de crique en crique. On ne voit personne.

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Les enfants jouent dans les rochers : Ulysse fait des acrobaties pendant que les filles persécutent les bigorneaux et observent ces trucs rouges bizarres, qu’elles trouvent en grand nombre entre les galets : des « tomates de mer », je crois, qui ne semblent pas avoir su choisir entre le règne végétal et l’animal.

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De retour à bord, on y fait l’école jusqu’au déjeuner. Chacun s’occupe ensuite librement alors que le vent fraîchit de plus en plus. Bien à l’abri dans notre port, ça ronronne à 25 nœuds, avec de fréquentes rafales à plus de 30. Sûr, on est mieux ici qu’en mer…

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Brigitte et Ulysse partent au village faire quelques courses. Je reste à bord pour surveiller le bateau et les filles qui jouent dans les rochers derrière notre quai.

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Pour la suite du programme, je crois qu’on n’avisera que ce soir, voire demain, après actualisation des prévisions météo.

En jetant un œil aux « statistiques » du blog, c’est avec surprise que je constate comme vous êtes finalement nombreux à suivre nos petites histoires maritimes sur ce blog. Nous pensions que la fréquentation se limiterait à la famille et aux amis les plus proches. Sans trop savoir qui vous êtes précisément, je vois que vous êtes au moins 50 visiteurs à nous lire chaque jour. Ça fait plaisir et ça m’encourage à repartir sur mon banc devant la capitainerie pour continuer à vous informer en bravant les bourrasques glaciales.

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