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L'odyssée d'un Colibri
12 mars 2020

Du dimanche 8 mars au jeudi 12 mars (Ulysse)

Après quelques jours passés à Carloforte, nous partons direction la Sicile. Nous avons laissé tomber la Tunisie car il y avait trop de danger d’être mis en quarantaine à cause du coronavirus. Nous partons donc vers Marsala, une ville située au SUD de la Sicile. Mais avant le départ, on fait les courses pendant que Papa et Perrine partent à la recherche de timbres. La ville nous parût alors très étrange, plus étrange encore : une fois arrivés devant le supermarché, un attroupement de personnes attendent devant. Au début, personne ne comprend mais on apprend ensuite qu’il faut passer 1 par 1 en raison d’une nouvelle loi. Après une bonne heure, on rentre enfin au bateau et nous partons. Un bon vent de 20 nœuds soufflait en vent arrière pour nous, il était prévu 30 en rafale avec une houle de 2 mètres. On s’est donc mis en « ciseaux ». Je dois avouer que j’ai sans aucun doute était pénible tant qu’on était au vent arrière. Mais c’est à cause du risque d’empannage involontaire, on était quand même toutes voiles dehors en vent arrière sans retenue de bôme. Après être passés sur le côté EST de la Sardaigne, nous avons aperçu une épave d’un cargo qui s’était bloquée dans les rochers de la côte. Une fois la nuit tombée, on roule la grand-voile et on met tout le génois.

 

Le vent est tombé peu à peu pendant la nuit, on a donc roulé le génois car il ne tenait plus. Papa a mis les 2 cannes à pêche pour, peut-être, avoir la première prise du voyage. A peine 1 heure plus tard, on entend de l’intérieur le fil de la canne à pêche qui se déroule, tout le monde sort dehors. Papa entame alors une lutte contre le poisson sur la canne à thon. Une fois sur la jupe arrière, on arrive enfin à savoir ce que c’est, un beau thon rouge. Vint alors le moment de récupérer sa viande. Ne voulant pas du tout voir ça, je suis parti dans ma cabine pour éviter le carnage. Perrine et Héloïse, elles, s’amusèrent à lui découper la tête ou autre chose encore. Après le thon, des dauphins viennent jouer à l’avant du bateau. Maman s’engage ensuite à préparer du thon. Nous mangeons donc un repas que nous n’avions jamais mangé jusque-là. Nous avons encore eu de la visite, une tortue est passée à côté du bateau. Vu que nous étions au moteur, nous l’avons suivie quelques minutes avant de reprendre notre route. Après cet excellent déjeuner, nous nous contentons de hot-dogs pour le dîner.

[La pêche au thon (petite production écrite d'Héloïse)

J’étais en train de lire tranquillement dans le cockpit quand soudain, j’entends la canne à thon qui se met à faire beaucoup de bruit.

J’appelle mon papa qui sort, suivi de mon frère, et on va réveiller maman qui dort à l’avant du bateau.

Papa commence à remonter la canne à pêche doucement pendant que tout le monde va chercher le matériel de pêche.

Quand on remonte enfin le poisson, tout le monde crie de joie : «  on a pêché un thon, on a pêché un thon ! ». En plus, on a eu de quoi se faire quatre délicieux repas.]

 

Au matin, on est en train de passer l’une des îles à l’OUEST de la Sicile. On aperçoit peu à peu notre destination au loin. Après quelques heures au moteur, on entre dans le port, les différentes marinas ne sont pas très claires et on se met à un quai complètement au hasard. Je pars ensuite avec Papa pour chercher la capitainerie. Le port est très bizarre. Déjà, au bout de notre quai, il n’y a pas de chemins ou autre mais une immense aire de carénage. On s’est adressé à l’un des gars présents qui nous a dit que la capitainerie était plus loin. On y est donc allé, mais il fallait déjà arriver à sortir de cette grande aire de carénage. On est arrivé vers une porte, fermée ! On a fini par voir une grande grille ouverte où nous sommes donc passés.

 

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